Le concept du Slow Food débarque à Lyon
« Un nouveau concept qui vous veut du bien». Voilà le leitmotiv d’Arnaud Bonneville, gérant-fondateur de l’enseigne Néo le comptoir, qu’il décrit comme une alternative entre le restaurant traditionnel et le fast-food. Depuis trois mois, cet ancien directeur de la communication du Racing Club de France et ses deux employés ont installé l’enseigne Néo Le comptoir dans le centre de Lyon. Couvrant une superficie de 100 m2, le restaurant dispose d’une capacité de 45 couverts et s’appuie sur un concept de Slow Food. La carte met en avant de la confiture artisanale, des pains spéciaux ainsi qu’une large gamme de boissons originales comme du lait de soja, du chocolat chaud à l’ancienne et autre jus de fruits bio.
A midi, les salades, soupes, sandwiches et les œufs cocotte sont préparés sous les yeux des consommateurs qui peuvent les déguster sur place ou les emporter.
Livraisons et service dominical en projet
Au déjeuner, le ticket varie de 9 à 12 euros. La clientèle est alors essentiellement composée de femmes actives attirées par la convivialité du restaurant et par l’idée de manger léger tout en se faisant plaisir. Par ailleurs, le restaurant est entièrement non-fumeur. « Comment prétendre offrir de la nourriture saine et équilibrée dans un nuage de fumée ? Il s’agit aussi de protéger les aliments présentés sur le comptoir», déclare Arnaud Bonneville. Quant au choix de ses fournisseurs, il opère une sélection rigoureuse basée sur la qualité des marchandises. Les produits de Rhône-Alpes et du sud de la France sont privilégiés.
Parce que le concept du Slow Food doit aussi pouvoir se recréer chez soi, le dirigeant fondateur propose aussi un rayon épicerie composé de produits du terroir, de biscuits, d’huiles parfumées, de vinaigres, de pâtes, de confitures et de limonades. A l’avenir, Arnaud Bonneville prévoit la mise en place d’une terrasse de 45 couverts, dès l’arrivée des beaux jours, doublant ainsi sa capacité d’accueil. L’ouverture les dimanches et un service livraison font également parti de ses projets. Enfin, si le concept s’avère être un succès, le développement en réseau sera sérieusement envisagé. Le dirigeant se laisse un an de réflexion.