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Le classement du porc bientôt actualisé

Les appareils de mesure seront recalibrés. Premières dissections de carcasses la semaine prochaine.

L’actualisation du classement des carcasses de porc est en route. Il commençait à y avoir urgence. Le calibrage des appareils de mesure du taux de viande maigre (TVM) remonte à 1996. Or en huit ans, le cheptel porcin a évolué. Les verrats piétrain sont de plus en plus fréquents dans les schémas génétiques. Une mise à jour des équations utilisées pour le classement à l’abattoir s’impose.

Les premières dissections de carcasses démarrent la semaine prochaine, sous la direction de l’Ofival. Deux abattoirs sont concernés, Kerméné à Collinée (Côtes d’Armor) et Fipso à Capdenac (Aveyron). Le protocole a été approuvé la semaine dernière à Bruxelles par le Comité de gestion Viande porcine. L’Institut technique du porc (ITP) est chargé de le mettre en oeuvre. Ses conclusions sont attendues pour le mois de septembre. Une validation finale de la Commission européenne est prévue avant la fin de l’année.

Cinq méthodes seront passées au crible. Parmi elles, les trois autorisées en France : capteur gras/maigre Seydel (CGM), CSB Ultra meter et réglette (méthode manuelle). Viennent en plus deux appareils danois, de la société SFK. L’intérêt de tous ces modèles est de prédire le rendement de la carcasse. Mais les professionnels veulent aller plus loin.

Evaluer le rendement de la pièce

« Les techniques d’ultrasons, de rayons X, d’IRM font de plus en plus concurrence au Fat-o-meter, indique François Frette, de la Fédération nationale de l’industrie et des commerces en gros des viandes (FNICGV). On se dirige vers une estimation du rendement de la pièce plutôt que du rendement de la carcasse.» Cela passe par un accord sur la définition des pièces. Un pas a été franchi avec le programme de recherche européen Eupigclass. Il a permis d’élaborer une méthode de dissection normalisée.

« Un autre souhait des professionnels est d’éviter les techniques invasives, signale l’Ofival. Actuellement, on utilise une sonde pour perforer la longe en deux endroits. Ce n’est pas idéal d’un point de vue sanitaire. Mieux vaudrait passer à la photo, comme pour le classement des gros bovins.»

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