Le Cidil s’associe à Vach’Art
Un mois durant, une centaine de vaches va parader et déambuler librement dans la capitale. Point de manifestation du syndicalisme agricole dans tout cela : il s’agit tout simplement de la version française de la Cow Parade née à Zurich en 1998. Baptisée Vach’art dans l’Hexagone, cette opération permet à des mécènes de financer la réalisation de vaches grandeur nature en résine, qui sont décorées par des artistes. L’introduction de la campagne à la ville n’a pas échappé au Cidil (centre interprofessionnel de documentation et d’informations laitières), filiale orientée grand public de l’interprofession laitière, qui a parrainé 5 vaches. De fin avril à mi-juin, les sympathiques mammifères seront disposés dans les lieux symboliques de Paris avant d’être mises aux enchères pour des œuvres humanitaires. L’occasion pour le public de découvrir les multiples déclinaisons nées de l’imagination de créateurs : une vache est dédiée aux Peuls, peuple d’Afrique pour qui le lait est considéré comme source de vie, une autre représente la douceur et la tendresse, une troisième (miss football) fait un clin d’œil à la prochaine Coupe du Monde et les deux dernières illustrent « l’Histoire au fil du lait » et la « vache triporteur». L’entreprise Charal participe également à la manifestation avec « sa» vache décorée. Au-delà de ses 5 vaches, le Cidil parraine le grand prix du public et organise un concours national d’art visuel dans les écoles primaires, dont le projet gagnant sera récompensé à Paris. Le lien entre la vache et le lait reste prépondérant (selon un sondage réalisé en janvier, c’est la fonction nourricière qui apparaît en première position lorsque l’on évoque l’animal), et toutes les générations y restent attachées, à des degrés divers. Selon le même sondage, les 50-64 ans sont friands du terme « vacherie». Pour les moins de 35 ans, c’est surtout celui de « grosse vache»...