Le choisir, le connaître, l'élever, l'aimer

Connaître les cochons, bien les élever et les soigner, telle est l’invitation de cet ouvrage, consacré à « l’habillé de soie ». On y découvre la diversité des races et le renouveau des élevages de qualité, mais aussi l’étonnante richesse des produits issus du porc. Cinq chapitres racontent toute l’histoire du cochon : sa place au cours des siècles, notamment dans les fermes, son anatomie, les différentes races porcines, les nombreux produits réalisés à partir de l’animal, les représentations dans l’imagerie populaire. Le livre fournit également des informations sur les conditions d’élevage, les types de production et les labels. De nombreuses illustrations rappellent le rôle central de cet animal « garde-manger » dans nos campagnes et parcourent l’imaginaire lié, de tout temps, au cochon. Les textes sont accompagnés d’archives du passé, photos documentaires, illustrations variées, qui explorent le mythe lié au cochon, dans ses heures de gloire et d’impopularité. Au total, l’ouvrage s’adresse à tous les curieux de notre zoologie domestique, au maître queux comme à la cuisinière, à l’ami du porc « tirelire » comme aux amateurs de cochonnaille. Une promenade conduite par Alain Raveneau, rédacteur en chef de Rustica l’Hebdo. Spécialiste des animaux de la ferme, il est notamment l’auteur du Livre de l’âne, du Livre de la vache et du Livre de la chèvre, dans la même collection. « Notre cochon a forgé sa popularité au fil des siècles au contact de nos ancêtres paysans, écrit Raveneau. Après tout, il était leur garde-manger, leur tirelire alimentaire. Même les porcs d’aujourd'hui, élevés d’une manière intensive loin de notre vue et de notre nez délicat, ne peuvent faire oublier toutes les grâces du sympathique cochon fermier. » Au fait, doit-on dire porc ou cochon ? L’ouvrage raconte que si l’étymologie du mot « cochon » reste obscure, ce terme désigne plutôt un animal familier, à la fois campagnard et domestique, alors que le « porc » appartient davantage au vocabulaire des éleveurs. Mais, porc ou cochon, c’est tout bon.