Le cheptel se stabilise
« Pour la première fois depuis 15 ans, on observe une stabilité du cheptel ovin déclaré à la PBC (Prime à la brebis et à la chèvre) en 2005», s'est félicité Emmanuel Coste, pour qui la Charte de relance de la production commence à porter ses fruits. «Le nombre de détenteurs est en faible baisse, à -500 contre -3 000 en moyenne par le passé», a-t-il ajouté. La relance ovine a visiblement créé une nouvelle dynamique, tant en termes d'image que de projets. Ce chantier intervient, il est vrai, dans une conjoncture plus favorable.
La charte s'articule désormais autour de quatre axes. Des actions de communication sont menées au niveau national, à travers une présence dans les salons, des bulletins d'information, dossiers de presse, campagnes d'affichage. Elles sont relayées en région, par des voyages de presse, panneaux d'exploitation, vidéos. Un travail est mené pour optimiser les pratiques d'élevage, dans un souci d'amélioration des conditions de travail et de la rentabilité des exploitations. Cela se traduit par la réalisation d'études, l'édition de références techniques, l'organisation de journées techniques et portes ouvertes.
La formation est un autre cheval de bataille. De nombreuses journées d'intervention ont eu lieu dans des lycées, des modules d'enseignement ont été créés dans quelques régions et certaines ont réalisé un carnet de parrainage entre stagiaires et éleveurs. Sur le volet installation, la profession espère obtenir, via la loi d'orientation, un outil permettant l'ouverture à des investisseurs privés apporteurs de capital.