Le champignon de Paris revient sur le petit écran
Du 25 mars au 21 avril, le champignon de Paris revient sur le petit écran après quatre ans d'absence, à l'initiative de l'association nationale interprofessionnelle du champignon de couche (Anicc) et de la fédération des producteurs (FNSACC). Deux films publicitaires seront diffusés 238 fois sur France 2 et France 3 pour un budget total de 750 000 euros, avec le soutien financier de l'UE et de Viniflhor. Réalisés par l'agence Mc Cann, ces spots au ton léger et ludique mettent en scène des champignons de Paris frais ou prêts à l'emploi manipulés comme des marionnettes. La cible visée : les femmes de 25 à 59 ans. « Le message de ces films est de rappeler combien il est simple, avec le champignon de Paris, d'être créatif pour une cuisine ludique et diversifiée», explique l'Anicc. Dans la tendance de baisse du temps de préparation des repas, les producteurs veulent rappeler aux consommatrices que les champignons sont simples d'utilisation et s'adaptent à une très grande variété de préparations rapides (cuites ou crues, chaudes ou froides). La campagne est relayée auprès des consommateurs sur les points de vente, par la distribution de 560 000 exemplaires d'un livret recettes programmée, les 7 et 14 avril, 19 et 26 mai. La consommation de champignon est importante en France avec 2,6 kg équivalent frais consommés par an et par habitant et 85 % des Français qui achètent au moins une fois par an des champignons de Paris. Mais l'Anicc pense pouvoir encore augmenter les volumes.
Défense de l'origine France
Autre grande préoccupation de l'interprofession : la concurrence acharnée et jugée « déloyale » des pays tiers comme la Chine. L'Anicc rappelle que la main-d’œuvre représente entre 40 et 50 % du coût total de production, facteur qui pénalise durement la filière française. Pour limiter la concurrence, l'interprofession se bat pour que le contingent tarifaire de 30 125 t en conserve ne soit pas augmenté à la demande des pays tiers. Soupçonnant certains importateurs européens de conditionner des champignons importés de Chine en fûts (en dehors du contingent autorisé), l'interprofession travaille depuis 4 ans avec Eurofins sur la détermination de l'origine géographique des champignons. Des marqueurs ont été identifiés et le projet entre en phase de test à grande échelle.