Le bovin n’impressionne plus la pellicule
L’essor des technologies numériques a des conséquences parfois inattendues. En supplantant l’argentique, cela prive l’industrie bovine d’un intéressant débouché. Le Syndicat national de l’industrie des viandes (Sniv) déplore la perte d’une dérogation accordée à la France en 2004, qui permettait d’importer, notamment des Etats-Unis, des colonnes vertébrales de bovin classées comme matériels à risque spécifiés, à condition que ces MRS soient utilisés exclusivement pour la fabrication de gélatine destinée à la photographie. Cette dérogation avait été demandée pour l’usine Kodak de Châlons-sur-Saône.