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Le bio se fait attendre aux rayons glaces et surgelés

Malgré la crise, les perspectives de croissance sont encore bonnes pour les glaces et surgelés, qui ont très peu parié sur le bio.
L’ambiance était plutôt sereine la semaine dernière à la 13e journée Grand Froid organisée par le Syndicat des fabricants de glaces et surgelés (SFIG). Après avoir bien résisté à la crise en 2008, les produits surgelés ont légèrement progressé en 2009 (avec un petit + 0,24 % en volume à 2 094 000 tonnes et + 0,7 % en valeur à 8,12 milliards d’euros). Tourtes (+ 13 %), quiches (+ 4 %) et des produits plus bruts répondant au retour du fait maison, comme la viande (+ 3 %), les herbes (+ 4 %) et les aides culinaires sucrées (+ 9 %), ont même connu de belles performances au rayon surgelé. Les glaces, elles, ont enregistré de très bons résultats avec une progression des ventes de 7 % en volume à domicile, à peine amoindrie par un recul de 1,3 % en restauration. Soutenues par une forte stratégie d’innovation et de bonnes conditions météorologiques, glaces en vrac et individuelles ont respectivement crû de 8 % et 6 % en volume. Et les industriels estiment que la marge de progression est encore possible sur ces deux secteurs. Le segment du bio, encore très peu exploité, pourrait notamment représenter un nouveau levier de croissance. « Plus d’un tiers des dépenses de surgelés est réalisé par des pro-bio », a d’ailleurs souligné Gaïdic d’Albronn, directrice de département Kantar Worldpanel (ex-TNS). Les fabricants de glace parient quant à eux davantage sur l’axe plaisir et cherchent à mieux placer leurs produits sur les menus des restaurateurs.

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