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LDC se redresse après la crise de l’influenza

Un léger retrait du CA est prévu pour 2006/07. Le coût de la crise est évalué à 25 M pour le groupe.

La consommation de volailles en France est «revenue à un niveau normal» depuis la fin de la crise de la grippe aviaire, a estimé Denis Lambert, président du directoire du groupe volailler LDC, mercredi lors d'une conférence de presse. « Nos ventes de volailles, en tonnage, ont augmenté de 1,4% en septembre et de 5% en octobre par rapport aux mois correspondants de 2005», a souligné M. Lambert, lors de la présentation des résultats du premier semestre de son exercice 2006/07 (mars-février).

Cette bonne nouvelle permet à LDC, qui possède une part de marché de 24% dans la volaille en France avec ses marques Poulet de Loué et Le Gaulois, de prévoir seulement un « léger retrait du chiffre d'affaires» pour l'ensemble de l'exercice et une «stabilité du résultat opérationnel» pour son secteur volaille (près de 88% du total). Pour l'exercice 2005/2006, LDC avait réalisé un chiffre d'affaires de 1,246 milliard d'euros, en hausse de 11,2% sur celui de l'exercice précédent.

LDC a enregistré au premier semestre de son exercice 2006/2007 un bénéfice net de 13,9 millions d'euros, en baisse de près de la moitié sur celui (24,4 millions) du semestre correspondant à l'exercice précédent. Le résultat opérationnel courant a lui aussi fortement chuté passant de 32,7 millions à 21,5 millions.

Difficile à l'international

Le 6 octobre dernier, LDC avait annoncé un recul de 4,6% de son CA pour le premier semestre de son exercice 2006/07, à 734,9 millions d'euros. A périmètre constant, le chiffre d'affaires a baissé de 7,1% pendant cette période. LDC, dont la majorité du capital est détenue par les familles Lambert, Chancereul et Guillet, a évalué le coût pour l'entreprise des conséquences de la crise aviaire à 25 millions d'euros, dont 10 pour le premier semestre de 2006/2007. LDC a touché 1,5 million d'aides de l'État sur un total de 20 millions promis pour le secteur.

L'international (9% du total du groupe) continue de souffrir. La Pologne se redresse mais la filiale espagnole, qui vient de se séparer de 60 personnes à Madrid, devrait avoir retrouvé l'équilibre en 2007, sinon elle sera cédée, a menacé M. Lambert.

LDC, dont le siège est à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), table sur les fêtes de fin d'année, en particulier les 24 et 25 décembre qui tombent cette année un dimanche et un lundi. « Un tiers des Français consomme un produit LDC lors des fêtes», a souligné le président du directoire du groupe.

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