LDC a oublié la canicule de l’été 2003
Au cours d’un exercice 2003-2004 à deux visages, le volailler LDC a fini par afficher des résultats corrects après un premier semestre plombé par dernière canicule estivale. Au terme d’un deuxième semestre relancé par des revalorisations tarifaires, LDC a annoncé la semaine dernière, lors de la présentation de ses résultats annuels, un CA en recul de 0,6 %, à 1495,8 M Eur, Le résultat d’exploitation a lui progressé de 5,5 %, passant de 61,2 à 64,6 M Eur. Une croissance due en grande partie à l’activité volaille (3/4 du CA du groupe), quand dans le même temps l’activité traiteur connaissait une embellie de +13,7 %, à 130,4 M Eur. Pour 2004-2005, l’ambition est de « conquérir des parts de marché dans le secteur de la volaille et de développer et rentabiliser les relais de croissance», a indiqué jeudi Denis Lambert, président du directoire, qui s’est toutefois montré prudent sur ses prévisions de résultats. « Le premier semestre sera en amélioration mais pour le second semestre, nous sommes plus prudents car il sera conditionné par l’évolution des prix des céréales», a-t-il précisé. Du côté des analystes, le ton est plutôt enthousiaste : « le volailler possède en effet des marques grand public et a réalisé un parcours boursier fort honorable depuis un an, puisque le cours de l’action est remonté de la zone des 40 euros à celle des 60 euros» explique Paul Crosta. Soit son meilleur niveau depuis 3 ans. LDC pourrait également atteindre, lors de cet exercice, l’équilibre dans ses activités espagnoles et polonaises, après un démarrage difficile. Les perspectives sont donc plutôt encourageantes, d’autant que la direction du groupe a déclaré croire en la poursuite tendancielle de la consommation de viande de volaille. Dans cette optique, LDC veut s’adapter aux nouveaux modes de consommation et au merchandising à la façon des charcutiers traiteurs. Une approche qui consiste, selon LDC, « à faire en sorte que la bonne référence soit à la bonne place au bon moment ».