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LDC envisage de moins en moins de céder l’activité surgelés de Marie

Le groupe LDC (2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires) mise sur un pôle traiteur fort en produits frais et surgelés, dont il espère un retour aux bénéfices en 2012.

La marque Marie de produits traiteur frais et surgelés progresse ; elle s’est hissée à la première place des ventes de plats cuisinés surgelés en grande distribution, se félicite LDC, qui porte en triomphe les « sachets familiaux »  et les poissons en sauce. « Le scénario de cession du surgelé s’éloigne de plus en plus », a confirmé le PDG Denis Lambert, lors de la présentation des résultats du premier semestre (clos fin août) à la presse agroalimentaire la semaine dernière. Le numéro un français du traiteur asiatique, numéro deux des plats cuisinés et des pizzas, veut « bâtir un pôle conquérant et profitable ». Il modifie les organisations, crée des innovations capables de perdurer en fond de rayon et augmente la productivité des usines (6 millions d’euros d’investissement en 2011-2012). Des lignes de produits pas assez rentables ont été abandonnées au cours du semestre, notamment en marques de distributeur et en surgelés ; les actions promotionnelles ont été freinées. La diminution des tonnages (- 4 %) et l’insuffisance des revalorisations tarifaires ont entraîné le chiffre d’affaires vers le bas (- 1,6 %), à 248,2 millions d’euros.
La perte de résultat opérationnel du pôle traiteur, qui s’élève à 4,5 millions d’euros au premier semestre, serait réduite de moitié au second… dans la perspective d’un retour aux bénéfices en 2012.
Le groupe, dans son ensemble, enregistre un résultat semestriel en repli, conformément à ce qu’il anticipait. Le pôle volaille en France, qui commence à peine à profiter des revalorisations tarifaires, voit son résultat opérationnel fondre de 18 %, à 37,1 millions d’euros. Le groupe espère « revenir à son niveau normatif de marges » et voir son résultat opérationnel courant de l’exercice 2011-2012 dépasser les 80 millions d’euros. Les dirigeants pensent que les gains à l’international (6 millions d’euros attendus) compenseront les pertes du traiteur.

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