Last one
C'est comme dans un couple qui vit depuis longtemps ensemble : au début, on s'aime et on trouve tout beau, tout aimable, on rivalise de séduction réciproque. Puis on s'aime moins, on commence à chipoter l'argent du ménage, on demande et on règle des comptes. Mieux vaut partir, parce qu'ensuite viendront immanquablement les propos acerbes, les rancunes. Même les petites pitreries de l'autre, qu'on trouvait charmantes au début, deviennent ridicules, et l'on a hâte qu'elles cessent. Mon dieu, est-ce ainsi que les hommes vivent… Je me souviens de cette griffe de Mauriac : « Ce qui est surprenant, parfois, c'est la vertu. La bassesse est la règle ». Il exagérait Mauriac, si souvent emporté par sa plume - moi aussi-. Bon, après l'amour, il y en a-t-il d'autres ? Eh, eh ! Pourquoi pas ? Le libertinage tardif n'est pas désagréable, à ce qu'on dit. Il va falloir essayer cette petite perversité, il y a sans doute de bonnes surprises et de vigoureux plaisirs à attendre de nouveaux partenaires.
A propos, et bien sûr cela n'a rien à voir avec ce qui précède, voilà : cette chronique est la dernière. Au revoir et merci.