L’Asie reste le moteur du marché porcin européen
Porcs : La fermeté devrait rester de mise ces prochains jours, l’offre restant mesurée et l’activité export toujours aussi tonique. La hausse des tarifs pourrait toutefois être un peu plus tempérée à travers l’UE. Une pause n’est d’ailleurs pas à exclure dans certains pays du Nord, où le marché intérieur manque d’entrain faute de soleil et en vue des premiers départs en congés. A l’inverse, un afflux de consommateurs est espéré dans les états du Sud, ce qui devrait soutenir le commerce.
Découpes : L’exceptionnel dynamisme des exportations communautaires se confirme mois après mois. Selon Bruxelles, en cumul de janvier à avril, l’UE à 28 a exporté 1 302 508 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande porcine, soit 35,1 % de plus qu’un an plus tôt. C’est encore et toujours la Chine qui justifie de tels scores, avec des achats qui s’envolent à 578 840 téc (+96,1 %). Aucun signe de faiblesse du côté des autres débouchés asiatiques : 120 251 téc vers Hong Kong (+45,9 %), 119 577 téc vers le Japon (+22,9 %) et 81 142 téc vers les Philippines (+34,7 %). A noter des ventes aux États-Unis qui restent toniques (40 299 téc, +22,3 %) mais la poursuite de la baisse des volumes écoulés en Corée du Sud (71 087 téc, -24,7 %).