Laroche récolte les fruits de sa stratégie
Le groupe Laroche a confirmé la semaine passée ses bonnes performances enregistrées sur l'exercice 2006/2007 : +17% pour le chiffre annuel consolidé du groupe, +117% pour le résultat brut d'exploitation et un résultat net consolidé multiplié par 4,5. «Cette performance valide la pertinence de la stratégie conduite par le groupe Laroche qui s'appuie sur : une politique de marque unique, une gamme cohérente de vins issue des 4 régions de production (Chablis, Sud de la France, Chili et Afrique du Sud), un dynamisme commercial tant en France qu'à l'international et un modèle économique rentable, et des structures de production en ordre de marche», écrit le groupe dans un communiqué.
La filiale chablisienne Domaine Laroche (57% du CA) a enregistré une activité de 17,6 M Eur en hausse de 17%, grâce notamment au succès de la gamme de vins du segment «Classic». La filiale Mas la Chevalière dans «le Sud de la France» (avec un CA de 10,7 M€) a pour sa part progressé de 6%. «S'appuyant sur une gamme de vins à fort potentiel, elle est en passe de devenir la première source de profitabilité du groupe», écrit Laroche. En France, l’exercice 2006/2007 a aussi été marqué par le développement de l’activité oenotouristique à Chablis à travers la construction d’un restaurant Wine Bar et d’un hôtel haut-de-gamme à Chablis. Du côté du Nouveau Monde, l’activité ne représente encore que 4% de l'activité globale du groupe, mais les conditions sont désormais réunies pour que les gammes de vins chiliens et sud-africains de Laroche progressent auprès des réseaux de distribution. En octobre 2006, Laroche a acquis un domaine viticole dans la vallée de Casablanca au Chili qui porte la taille du vignoble détenu par le Français dans ce pays à 50 ha. En Afrique du Sud, le groupe a par ailleurs procédé à une modernisation des installations pour un montant d'1 M€.
Ces bons résultats ne se traduisent pas encore complètement en bourse (+11,8% en un an). La faible fluidité du titre (45% de flottant dont 31% d'Institutionnels) explique le peu de transactions enregistrées sur la valeur. L'arrivée à échéance du BSA attaché au titre Laroche en octobre 2007 devrait susciter l'intérêt des actionnaires.