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L’Armagnac s’appuie sur la richesse de son offre

Loin des produits standardisés et « marketés » inondant le marché, l'Armagnac a su rebondir après des années difficiles. Le nouveau défi est de mieux structurer la filière.

Une nouvelle dynamique s'est installée pour l'Armagnac. Les ventes de la plus ancienne eau-de-vie de France ont progressé de 17 % en 2007, a indiqué mercredi le président du Bureau interprofessionnel (BNIA) Pierre Tabarin. « Nous venons de connaître deux années favorables, après une quinzaine d'années difficiles », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Selon les chiffres arrêtés à la fin novembre 2007, le total des ventes atteint 16 540 hl d'alcool pur, équivalent à 6 M de cols. La force du produit, c'est la richesse de son offre : plusieurs appellations, des assemblages jeunes et anciens, des millésimes, des styles aromatiques diversifiés selon l'âge, les méthodes d'élaboration, le producteur.

La surproduction, c’est fini

Les ventes globales d'Armagnac se décomposent comme suit : 36% pour les un à trois ans d'âge, 31% pour les quatre à neuf ans et 33% pour les plus de 10 ans. Pierre Tabarin a expliqué qu'elles étaient «équilibrées, avec un tiers des ventes au-delà de dix ans d'âge, ce qui confirme que la commercialisation s'effectue sur des produits âgés et de bonne qualité». D'une manière générale, il a souligné qu'on était loin de la crise de surproduction des années 90/92, où il y avait près de 20 ans de stock. «Nous avons actuellement onze ans et demi de stock. Nous gérons mieux, et l'objectif dans les années à venir est d'avoir 7/8 ans de stock». L'Interprofession compte développer l'oenotourisme dans la région de production (Gers, Landes et Lot-et-Garonne) et augmenter les moyens consacrés aux actions commerciales à l'étranger en ciblant trois pays, à savoir le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Russie. Une multiplication des clubs Export est prévue, de même que le lancement d'un club marketing direct. Le BNIA veut par ailleurs renforcer l'efficacité de la filière. Actuellement, 3 700 ha sont identifiés dans l'appellation, dont la moitié sont utilisés pour la distillation. L'objectif est d'arriver à 100 % d'ici à 5 ans. Cela implique de favoriser la contractualisation pluriannuelle entre producteurs et metteurs en marché pour l'achat de vin de distillation.

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