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Lapin : vers un produit mieux valorisé

Le projet de Terrena vise à maintenir et à développer la production cunicole.

Le groupement lapin de Terrena lance un plan de développement de 400 000 euros sur 5 ans, quelques semaines après la proposition de 250 000 euros pour un concept clé en main (cf. Les Marchés du 27 janvier), de la Sarl Easylap aux éleveurs vendéens.

Le projet est toutefois différent. Il ne s’agit pas d’intégrer les éleveurs dans un système global. L’objectif consiste uniquement à renforcer la valeur ajoutée du produit. Il prendra la forme d’un accompagnement défini selon trois axes : Le confortement des démarches qualité, une meilleure adéquation entre les volumes produits et la saisonnalité de vente et enfin des compléments de prix versés aux adhérents ou de prix de reprise garanti dans le cadre de transformation, d’extension ou de création.

Concrètement, cela signifie un développement du système Agri-Confiance apprécié par les abattoirs. Aujourd’hui, 65 % de la production du groupement comprenant 120 adhérents dont la majorité se situe en Maine-et-Loire est référencé Agri-Confiance. L’élevage de lapin dépendant fortement des conditions climatiques, des compléments de prix seront attribués aux producteurs qui assureront une livraison régulières grâce à des équipements de chauffage et de refroidissement.

Cette démarche s’inscrit dans une dynamique amorcée déjà il y a 3 ans. Durant cette période, la production de lapins de Terrena a progressé de plus de 25 % pour atteindre 6 211 tonnes en vif en 2005. Et la marge brute pour les éleveurs s’est améliorée de 30% pour passer de 6,60 à 7,83 euros /insémination artificielle. Terrena affirme ainsi que ces résultats placent le groupement au premier plan en France en terme de performance technico-économique. « Cette réussite résulte de la motivation et de l’implication des éleveurs, explique Luc Grenet, responsable du groupement, ainsi qu’à celles de la commission en lien avec l’équipe technique, tout en laissant à chacun le choix d’orientations techniques adaptées». Le groupement veut ainsi se donner les moyens de pérenniser sa production, touchée comme la concurrence par le départ en retraite de ses adhérents.

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