L’Apecita s’adresse aux entreprises
Pour limiter les incertitudes et les « erreurs de casting », l’Apecita (Association pour l’emploi des cadres, ingénieurs et techniciens de l’agriculture et de l’agroalimentaire) vient d’éditer un guide du recrutement destiné aux entreprises. « Dans le monde agricole, le recrutement se fait souvent dans la précipitation. Et les dirigeants de PME et PMI ont rarement une formation aux ressources humaines. Avec ce guide, nous souhaitons les accompagner dans leur démarche », explique Nicole Le Hir, déléguée générale de l’Apecita Bretagne, qui a été en charge de la rédaction et du suivi du guide pratique. Il balaye de A à Z les différentes étapes du recrutement.
« Tout d’abord, il est important de savoir pourquoi on recrute, car bien souvent une externalisation ou une redistribution des cartes au sein de l’entreprise peu suffire », ajoute Nicole Le Hir. Dans le cas où une embauche est nécessaire, le guide présente cinq phases différentes (préparation, définition du poste, recherche des candidats, sélection, et engagement), une part importante étant consacrée à l’entretien entre le recruteur et le candidat, pièce maîtresse de la démarche d’embauche. La particularité de ce guide est d’introduire des articles de droit, pour coller aux évolutions du code du travail. Plusieurs courriers types sont inclus à la fin du document, qui semble remporter une bonne adhésion des partenaires de l’Apecita.
« C’est une véritable référence pour les professionnels qui recrutent. Il constitue en même temps un manuel pratique particulièrement utile, qui propose des outils concrets et pragmatiques », note Jacques Peyrard, responsable formation et recrutement chez Groupama grand Est. Pour l’Apecita, organisme de placement des cadres, ce guide permet de diffuser son « savoir-faire » en recrutement, notamment pour les petites entreprises. Ce coup de pouce semble le bienvenu, dans un marché où l’engouement pour l’agriculture et l’agroalimentaire est moindre. Dans de nombreuses classes de BTS agricole, le nombre d’élèves a chuté ces dernières années. « Mais il y a de belles opportunités dans le commerce d’agrofournitures », estime Nicole Le Hir. « D’autant plus que le nombre de places est supérieur à celui des candidats ».