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Lait : un pôle d’excellence à Surgères

L’Ecole Nationale de l’industrie laitière (ENILIA) de Surgères en Charente Maritime va recruter à partir de la troisième, avec la mise en place d’un nouveau système de formation. C’est le vœu récemment exprimé par ses dirigeants, inquiets d’une baisse régulière de leurs effectifs, face à une demande paradoxale de la filière dont les professionnels recherchent des personnels formés. L’enseignement prévu devrait être plus technique et plus pratique que l’actuel. les cursus vont jusqu’aux niveaux BTS et licences. Pour trouver ces nouveaux futurs élèves, l’Enilia engagera des partenariats avec les universités, les établissements scolaires locaux, les ANPE ou ANPI du secteur, afin de permettre à des jeunes de se réorienter vers des carrières de l’agro alimentaire. « Il faudra se poser la question de la première seconde terminale à Surgères, a déclaré le Directeur de l’Etablissement Didier Lachassagne. Ceci afin d’éviter une évasion vers Rochefort ou La Rochelle, et de répondre aux besoins venus des différentes filières ».

De la troisième à la licence

Autrement dit, créer une super-université spécialisée, avec un système de formation allant de la troisième à la licence, capable de satisfaire les demandes de la profession. Mais aussi, proposer à ces nouveaux venus un hébergement leur permettant de vivre pleinement leur scolarité. Il faudrait donc ouvrir un centre moderne apte à de longs internats, qui pourrait par ailleurs devenir en période estivale une sorte d’hôtel communal pour touristes en visite. Pour l’instant, l’idée est en cours de présentation vers les élus locaux et les décisions éventuelles pourraient se manifester rapidement. D’autant plus que l’Enilia se voit attribuer des compétences supplémentaires, avec l’arrivée de l’ENSMIC école de meunerie et d’industrie céréalière. L’enseignement bouge à Surgères.

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