L’agriculture japonaise pourrait être sérieusement affectée
Le tsunami, qui a balayé la côte nord-est de la principale île du Japon, a endommagé des structures agricoles, tandis que le risque nucléaire autour de Fukushima, entachera le riz japonais de soupçons. Le tsunami a sévèrement endommagé les ports de Kushiro, Hachinohe, Ishinomaki et Kashima, a rapporté Tommy Hamamoto, directeur du Conseil international des céréales au Japon. Il avait entendu dire que des usines de fabrication d’aliment et des élevages avaient souffert de la violente inondation. « Il est trop tôt pour dire quels effets ceci aura sur le secteur agricole japonais mais il pourrait être notable », a-t-il confié au CIC, dont le président exprime publiquement sa compassion envers tous les Japonais et offre l’aide du Conseil au secteur agricole. Le Nord-Est de l’île, le Töhoku, ancien « grenier du Japon », est une grande région rizicole, qui fournirait encore 20% de la production du pays. Les rizières occupent les plaines centrales. Elles étaient à l’abri des vagues. Mais la centrale nucléaire de Fukushima, au sud de cette région, menace pour l’heure les récoltes des alentours de contaminations radioactives. Les soucis nucléaires du Japon, pays exportateur de riz, sont susceptibles d’alimenter les rumeurs. Alors qu’une bulle spéculative sur le riz serait sur le point de se former, selon le spécialiste du Cirad Patricio Mendez del Villar.