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L’activité des IAA s’est dégradée début 2005

« En raison de carnets de commandes peu fournis, les chefs d’entreprises s’attendent à un fléchissement de la demande globale et à une dégradation de la demande étrangère.» Cette observation valable pour le deuxième trimestre, publiée tout récemment par Agreste, montre la dégradation de l’activité des IAA. Celle-ci est en baisse sur les trois premiers mois de l’année, sous l’effet d’un repli de la demande intérieure et extérieure. Les échanges se réduisent et l’excédent commercial continue de se contracter, en raison d’un recul plus accentué des exportations que des importations. La baisse des prix s’amplifie au premier trimestre et le CA ne progresse plus. Après une légère reprise en fin d’année 2004, la consommation alimentaire des ménages devient moins bien orientée. En repli depuis plus de trois ans dans le reste de l’industrie manufacturière, l’emploi salarié se dégrade désormais dans les IAA depuis plus d’un an.

La production recule de 1,8 % en glissement annuel au premier trimestre 2005. Le phénomène touche de nombreux secteurs, excepté l’industrie des corps gras, la production de jus de fruits et l’industrie laitière. La dégradation dans la charcuterie s’ajoute à celle des viandes de boucherie et de volaille et accentue la baisse de la production de l’ensemble des viandes (-2,7 %). L’activité baisse aussi pour le travail des grains (-1,7 %), en raison d’un net recul de la production de farine (-3,3 %). L’industrie laitière progresse sensiblement (+0,7 %). Les fabrications d’aliments pour animaux diminuent faiblement (-0,8 %), la hausse de celles des animaux de compagnie compensant presque la baisse pour l’alimentation de ferme.

Après une progression de 1,6 % sur l’année 2004, le CA reste stable au premier trimestre 2005. Les secteurs des boissons, de l’alimentation animale, des fruits et légumes préparés et dans une moindre mesure du travail des grains contribuent à cette détérioration. En revanche, la hausse des prix des viandes bovines permet une amélioration de près de 4 % du CA de l’ensemble des viandes. Le secteur des corps gras progresse nettement (+ 8 %), grâce à la forte hausse d’une part de la production d’huiles raffinées (+13 %) et d’autre part des exportations d’huiles brutes (+14 %). Les ventes de poissons préparés s’améliorent également (+5 %).

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