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L’abattoir de Ruffec renaît

L’outil devrait pouvoir traiter 6 500 tonnes par an, contre 5 000 précédemment.

Il aura fallu 2 millions d’euros d’investissements et trois mois de travaux pour rendre à nouveau opérationnel l’abattoir multi-espèces de Ruffec en Charente, menacé depuis plusieurs années de disparition pure et simple. La chaîne d’abattage, la réfrigération, les bâtiments annexes ont tous été remis à neuf, bénéficiant d’outils ultramodernes et des dernières normes européennes. En prime, une station de prétraitement des déchets a été construite en partie arrière, soulageant ainsi le travail à venir de la station d’épuration communale.

40% de subventions

La Commission d’Hygiène mettra un terme au chantier par une inspection prévue pour jeudi 31 août, apposant ainsi le point final à un dossier qui aura fait couler beaucoup d’encre et agité bien des esprits. La restructuration des abattoirs charentais, la création du super outil spécial porc d’Angoulême, les rumeurs de construction d’autres unités sur le département auront nourri polémiques et fantasmes.

Placé en régie municipale, Ruffec aura bénéficié de 40% de subventions sur le montant total des travaux, mais devrait permettre le maintien d’une centaine d’emplois locaux.

Côté chiffres, on espère pouvoir traiter 6 500 tonnes par an, contre 5 000 précédemment, grâce aux instruments mis en place qui peuvent dorénavant recevoir 22 bêtes à l’heure. Mais d’autres espoirs s’expriment par la création possible, sinon probable, d’un atelier de transformation et la récupération éventuelle des clients des autres établissements départementaux qui, faute d’initiatives similaires, seraient à terme condamnés. Prochaine étape, le ravalement des façades, ainsi que la rénovation des locaux administratifs et de la voirie environnante. Mais pendant les travaux, l’abattage continuera.

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