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L’abattoir de Grenoble investit dans le porc

La chaîne de porc sera rénovée. Une nouvelle salle de découpe est déjà prête.

Des travaux sur la chaîne de porcs vont démarrer dans quelques semaines à l’abattoir de Grenoble. Leur achèvement est prévu à la mi-septembre. 300 000 euros seront investis, pour atteindre une capacité de 2 500 tonnes de porc. La réalisation du projet permettra à la SA Abag, qui exploite l’abattoir public, d’accueillir un nouveau client. Le nom de la société de découpe et de salaisons Sosavi est évoqué. Jean-Luc Allègre, directeur de l’Abag, confirme du bout des lèvres. Car l’abandon probable de l’abattoir de Chambéry par l’entreprise iséroise fait grincer des dents au ministère de l’Agriculture. Les volumes abattus à Grenoble représentent 5 000 tonnes, dont 90 % de bovins. 10 000 tonnes étaient prévues au départ. L’objectif est fixé aujourd’hui entre 7 000 et 8 000 tonnes à l’horizon 2005.

Henri Raffin prend racine

Le nouveau chantier intervient après l’ouverture en début d’année d’une deuxième salle de découpe. D’une capacité comprise entre 3 500 et 4 000 tonnes, celle-ci a représenté un investissement de 250 000 euros. L’Abag doit y traiter sa nouvelle production de porc, soit 2 000 à 2 500 tonnes. Il s’agit dans un premier temps d’effectuer une découpe primaire. L’entreprise réalisera ensuite la préparation de désossage, de découennage, vers le début de l’année 2005. La Cheville Dauphinoise, filiale du groupe savoyard Henri Raffin, doit produire sur place toute sa découpe, d’environ 1 500 tonnes de bœuf et de porc par an. Déjà cliente de l’abattoir pour l’abattage de veau, d’agneau et de bœuf, cette société vient de s’installer à Grenoble. Elle a investi 500 000 euros sur le site, dont 250 000 euros pour des installations frigorifiques et d’entreposage de carcasses, de découpes, de produits de transformation, ainsi que pour des bureaux.

L’Abag annonce la création de cinq à six nouveaux emplois. Un budget de 100 000 euros sur deux ans doit être consacré à la formation. Des Certificats de qualification professionnelle (CQP) sont prévus pour l’abattage. Cinq personnes seront aussi formées pour la découpe de porc.

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