L’abattoir de Brive ouvrira en 2007
Le nouvel abattoir corrézien, intégré dans le futur pôle agroalimentaire en gestation sur le site de Lanaud, aux portes de Brive, va devenir une réalité, après de longues années d'incertitudes. Présenté officiellement le 7 octobre dernier, le projet s'appuie désormais sur des bases solides, telle la gestion attribuée à la SABCOR (Viandes de Corrèze-Bévicor à 66%, et Arcadie à 34%) en partenariat avec le public.
La structure, qui occupera 5.000 m2, pourra traiter 10.000 tonnes de viandes par an (les responsables espèrent aller jusqu'à 13 000 tonnes) dans une vocation multi filières, dont sera cependant exclue la filière ovine, avec 30% de bovins, 50% de veaux et 20% de porcs. Une chaîne mixte est prévue pour les deux premières catégories, et une demie chaîne spécialisée pour la troisième, le tout représentant un investissement de 9,5 M euros financés à 40% par les collectivités (agglomération de Brive, département, région, Etat, Europe).
Implanté sur la zone industrielle, dépendant de la Commune de Saint Viance, au sud de la capitale corrézienne, l'abattoir qui devrait ouvrir ses portes au printemps 2007, permettra d'employer 33 salariés, tous venus de l'actuelle unité, sise zone du Teinchurier, devenue obsolète. Elle sera bien entendu fermée, les sept autres employés se voyant proposer des départs en pré-retraite. Théoriquement, il ne devrait pas y avoir entre les deux structures de rupture de la chaîne d'abattage, la pose de la première pierre étant annoncée pour mars 2006.
Conforter l’agro-alimentaire corrézien
Pour Pierre Chevalier, président de la Chambre d'Agriculture locale, « ce nouvel outil situé à un carrefour autoroutier confortera l'agroalimentaire corrézien et l'image du département ». Quant au syndicat de l'abattage de Corrèze (président Frédéric Soulier) il ne peut que se féliciter de l'aboutissement d'un dossier dans lequel il s'était fortement impliqué. De toutes manières, l'abattoir de Brive, tel qu'il existe aujourd'hui, était à terme condamné, après trente ans de bons et loyaux services, avec la nécessité d'une mise aux normes coûteuse qui n'aurait pas pour autant accéléré son développement.