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La volatilité reste la marque du marché

Les prix n'ont cessé de monter depuis notre dernier commentaire et on ne pariera pas sur la persistance de la pause qui se manifeste en ce début de semaine 28. La crise grecque, à son apogée, ajoute aux incertitudes du marché céréalier.

Période du 1er au 7 juillet. En ce début de semaine 28, le dossier grec estompe momentanément le weather market, en y ajoutant une dose supplémentaire d'interrogation et d'attentisme. Les marchés financiers sont suspendus aux décisions qui devraient être prises, d'une manière ou d'une autre, pour tenter de surmonter cette crise. On notera seulement que, pour le moment, l'euro affiche encore une stabilité rassurante sur la base de 1,10 dollar, valeur compétitive pour nos exportations céréalières, confrontées en revanche, aux prix élevés actuels du marché. L'Algérie aurait cependant acheté 500000 à 600000 tonnes de blé tendre en origine optionnelle, mais probablement française, à un prix inférieur au cours actuel. Il est vrai qu'il va falloir assurer pour retrouver l'intégralité du débouché algérien, mis à mal en 20142015 par le manque de blé répondant aux critères qualitatifs algériens. Car si l'Égypte ne sera sans doute pas aussi présente sur notre marché, la concurrence du bassin mer Noire, en particulier la Roumanie, s'annonce redoutable. Malgré l'épisode grec, c'est encore le weather market qui domine la tendance. Les marchés ont donné, lundi, quelques signes de détente à Chicago comme sur Euronext qui a clôturé après des mouvements divers en cours de journée, sur des bases proches de la veille, à 204,25 euros, échéance septembre. Agriculteurs et opérateurs restent concentrés sur l'aspect des cultures, au détriment des volumes d'échange. Le marché physique se consolide également après avoir suivi les hausses des marchés à terme. La détente est, en revanche, plus nette pour le maïs, dont le rebond spectaculaire la semaine dernière devait beaucoup à la flambée de Chicago, après la publication du rapport USDA. Néanmoins, la canicule dans l'Europe de l'Ouest limite le potentiel de baisse, et l'Association générale des producteurs de maïs note qu'en France le marché intègre déjà une dégradation marquée du potentiel en raison de l'absence de pluies dans les prévisions météorologiques des dix prochains jours, en pleine période de floraison.

Fermeté des cours de l'orge

La récolte d'orge avance et les constats sont généralement bons tant pour les rendements obtenus que pour la qualité de la moisson. Comme le stock de report d'orge sera modéré et que la Chine devrait rester aux achats dans les prochains mois, les cours de l'orge n'ont pas à recourir à la spéculation pour justifier leur fermeté. Le blé dur poursuit sa progression sur fond de sécheresse au Canada et s'affiche à 350 euros/t, rendu Port-la-Nouvelle.

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