La vaccination partielle en préparation
A moins d’un improbable refus de la Commission européenne aujourd’hui, la France démarrera mercredi son programme de vaccination des oies et canards dans les zones humides de trois départements (Landes, Loire-Atlantique et Vendée), annoncé mercredi dernier. Le ministre de l’Agriculture Dominique Bussereau, qui ne semble pas envisager un rejet de cette proposition par Bruxelles, en a précisé les contours ces derniers jours.
Si le programme de vaccination reste limité dans le secteur commercial (lire encadré), il concerne néanmoins 2300 élevages et sera étendu à l’ensemble des oiseaux des zoos et des parcs ornithologiques. Le nombre d’animaux concernés au total s’élèverait ainsi à 900 000, une petite partie sur l’ensemble de l’élevage avicole français.
Concrètement, Dominique Bussereau a coupé court aux interrogations sur le manque de moyens disponibles. La France dispose de « plusieurs millions de doses de vaccins», a-t-il assuré. 3 millions de doses seront sur place pour démarrer le programme. L’opération, qui durera pendant un mois, mobilisera 18 vétérinaires et un rappel sera fait trois semaines plus tard. Le ministre a souligné que la vaccination des animaux en France était «courante»et faisait « partie de la prophylaxie habituelle vis-à-vis des animaux».
De leur côté, les responsables professionnels assurent que la vaccination ne pourra débuter, si Bruxelles donnait son autorisation mardi, qu'au début de la semaine prochaine. Mais surtout, un certain nombre de professionnels s’inquiètent de retombées commerciales négatives de la part des pays acheteurs.