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La Truffe noire a flairé les bonnes affaires

Spécialiste de l’événementiel, le traiteur marseillais cherche à devenir leader sur son marché en PACA.

Révélée par la coupe du monde de football de 1998, la Truffe noire poursuit son ascension. En un an, le traiteur phocéen a enregistré une progression de son chiffre d’affaires de 40 % pour atteindre 3,7 millions d’euros. Un bond permis par la construction sur le Min des Arnavaux d’un laboratoire doté de l’agrément CE, dans lequel le traiteur a investi 1,2 million d’euros. Pour accompagner cette croissance, Michèle Lanckman, p-dg de la Truffe noire, a aussi accru son personnel de 26 %. Elle emploie aujourd’hui 38 salariés permanents (confortés par une soixantaine de saisonniers en période de fortes activités). La trésorerie a suivi avec une augmentation de capital de 80 000 euros. Sept ans après avoir remporté un appel d’offre pour réaliser de la sous-traitance auprès du prestigieux Lenôtre et servir quelque 35 000 repas, la Truffe noire a su profiter de l’effet boule-de-neige de l’euphorique coupe du monde.

Repéré à cette occasion, le traiteur réalise désormais 60 % de ses ventes auprès d’entreprises et 27 % auprès d’institutions. Parmi ses clients : la ville de Marseille, la région, la chambre de commerce, le Crédit lyonnais, le Crédit du Nord, la Banque Populaire, le Crédit agricole… La Truffe noire, qui est toujours l’unique représentante de l’association des Traiteurs de France à Marseille, opère régulièrement sur le parc des expositions Charot.

Cet été, le traiteur sera aussi de tous les évènements marseillais : mondial de la pétanque début juillet (8 000 repas sur 5 jours), Pro Beach Soccer sur les plages du Prado fin août et au festival de Jazz.

Objectif : 4,5 M Eur de CA en 2005

Mais le traiteur compte aussi se faire connaître au-delà de la cité phocéenne. Grâce à l’agrément CE, la Truffe noire peut exercer sur toute l’Europe, mais pour l’instant la priorité reste centrée sur le Sud-Est de la France, dans un triangle allant de Nice à Montpellier, en passant par Lyon. « Notre objectif est de couvrir des événements de grosse envergure», confie Pierre Guillem, collaborateur de Michèle Lanckman. Le nouveau laboratoire permet d’assurer une fabrication de 3000 à 4000 repas par service. Pour accueillir ses futurs clients, la Truffe noire est sur le point d’aménager dans ses locaux une salle à manger de réception, « pour leur permettre de visualiser nos prestations », explique M. Guillem. Confiante dans l’avenir, Michèle Lanckman envisage un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros pour 2005 (soit +20 % par rapport à 2004). L’ambition avouée étant de prendre la place de leader de son marché dans la région PACA. La cible première reste les réceptions d’entreprise, tout particulièrement les grands comptes (+ de 500 personnes). Les particuliers (13 % des ventes) et les plateaux-repas (250 plateaux par jour) ne font pas partie des priorités du traiteur.

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