Aller au contenu principal

La tremblante ovine s'enterre dans la Creuse

La sélection des troupeaux de moutons résistants à la tremblante se poursuit dans une région peu atteinte.

Dans le cadre de la campagne nationale lancée vers les cadavres d'ovins de réforme pour mieux cerner la maladie de la tremblante, la Creuse se distingue avec l'ouverture d'importantes opérations au centre d'équarrissage de Dun le Palestel. Depuis lundi matin, les spécialistes traitent les carcasses venues de l'Indre, de la Haute-Vienne et du département, sous l'égide des services vétérinaires locaux. Les prélèvements concernent les animaux âgés de plus de dix-huit mois au jour de leur abattage. Les échantillons sont analysés par les laboratoires d'Ajain et de Limoges.

Rappelons que cette stratégie applicable durant six mois devrait permettre l'assainissement sélectif des cheptels, avec l'abattage des seuls animaux sensibles à la tremblante. Au niveau régional, on estime que plusieurs milliers d'ovins devraient ainsi être observés post-abattage, les éleveurs du Limousin soulignent le nombre de cas restreint ayant été relevés sur leur territoire.

Cette vaste campagne couvrant l'ensemble du pays est financée par une enveloppe globale de l'Union européenne d'un montant de 185 millions d’euros destinée aux différentes mesures de traitement et de surveillance des maladies animales en 2006.

90 % de reproducteurs génétiquement résistants

Le plan quinquennal français d'éradication de la tremblante chez le mouton doit s'achever cette année. D'après Jean-Michel Elsen, chercheur à l'Inra de Toulouse, le cheptel français compte déjà 90 % de reproducteurs génétiquement résistants. Ces derniers sont sélectionnés dans le noyau de sélection pour être diffusés dans le cheptel national. « C'est un processus qui met du temps,a souligné récemment Jean-Michel Elsen lors d'une conférence organisée par les laboratoires Bio-Rad. Il faudra 20 ans, d'après les modèles mathématiques ». L'effort porte déjà ses fruits dans le cheptel basque qui est le plus sensible à la tremblante. Dans une vidéo présentée à la conférence Bio-Rad, un éleveur basque signalait que les quelques animaux malades dans son troupeau concernaient les vieilles générations.

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio