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La tendance ferme persiste

Les prix sont soutenus par la forte activité sur le marché international. Le « weather market » joue aussi en faveur de la fermeté. Enfin, sur le marché intérieur, la meunerie est également en position d’acheteur.
Période du 16 au 21 juin. La semaine dernière s’est encore montrée animée sur le marché international céréalier, avec notamment un bon coup d’envoi de la nouvelle campagne. À noter particulièrement le gros contrat d’un million de tonnes de blé tendre vers l’Arabie Saoudite, enlevé par le Canada avec une participation allemande, de bonnes performances pour le blé de l’Union européenne, illustrées par l’exceptionnel tirage de certificats la semaine dernière : 628 000 t. La France n’a pu répondre, comme on le prévoyait, n’offrant pas un taux de protéines suffisamment élevé pour répondre au cahier des charges saoudien. Les exportateurs français n’ont pas pu non plus se mêler à un nouvel achat égyptien de 120 000 t de blé que se sont partagé la Russie et le Kazakhstan.
Le « weather market » a joué à plein la semaine dernière, en particulier avec les pluies sur la Canada retardant les semis de blé de printemps et de colza (canola), provoquant une grande tension des cours pour ce dernier produit. Les semis de printemps canadiens n’auront été réalisés que pour 82 % des surfaces initialement prévues et le retard ne sera que très partiellement rattrapé ; le marché paraît avoir assimilé le problème canadien et les prix se stabilisent, voire se détendent à Chicago.
En revanche, la pluie continuait à être bien accueillie par les cultures françaises, freinant quelque peu la fermeté inspirée par le marché international. Le blé ancienne récolte a encore fait l’objet d’un bon courant d’affaires, alors que l’offre se réduit, sur la base de 126 euros rendu Rouen ; le marché intérieur a aussi bénéficié de demandes de couvertures de la part de la meunerie sur la base de 118-119 euros, départ Eure-et-Loir. La nouvelle récolte s’est consolidée sur la base de 136 euros rendu Rouen.

L’orge toujours sous la pression des stocks
En orge, le poids des stocks, marché libre et intervention confondus, pèsent sur les prix de l’ancienne récolte, même si l’on note une activité un peu plus soutenue en portuaire et sur l’intérieur. La nouvelle récolte a connu une brève période, ce raffermissement se tassant en début de cette semaine, bien que les prévisions de très faible récolte autorisent une perspective de meilleur équilibre qu’en 2009-2010.
Le marché du maïs s’est maintenu la semaine dernière dans une ambiance ferme, à l’image du marché céréalier en général. Le courant d’affaires vers l’Espagne et la demande de l’amidonnerie justifient le maintien des cours, en attendant que la concurrence sud-américaine se manifeste plus vigoureusement. Le Fob Rhin cote 144 euros en vieille récolte et 146 en nouvelle.
L’état des cultures en France reste indécis. Les rendements du blé auront certainement eu à pâtir des conditions météorologiques du printemps et de toute manière, les moissons d’orge et de blé débuteront avec du retard, surtout en Nord-Loire, alors que les premières coupes d’orge vont commencer dans le Sud-Ouest.

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