La semaine Mouv’eat pour une prise de conscience
Une centaine de collectivités vont mettre en place, du 12 au 18 novembre, la première semaine Mouv’eat. Basée sur la nutrition, l’activité physique et les recommandations du PNNS, cette opération coordonnée par l’association des Eco maires regroupe plus d’une dizaine de partenaires, de l’association des directeurs de la restauration municipale à Intermarché, en passant par la Fédération de l’agriculture biologique. Les villes engagées, adhérentes (ou en cours d’adhésion) à la charte « ville active » du PNNS, vont profiter de cette semaine pour mettre en avant leurs initiatives dans le domaine de la nutrition : distribution de fruits et légumes, soutien à l’agriculture de proximité, pain riche en fibres, etc.
Elles doivent inclure des actions en matière d’activité physique, toucher enfants, adolescents, adultes et seniors et impliquer des partenaires locaux. Les villes espèrent réussir à mobiliser d’autres collectivités. « Il faut des relais, et une déclinaison du PNNS » a rappelé hier le professeur Serge Hercberg, président du comité de pilotage du Programme national nutrition santé.
Fruits de saison
Tout au long de l’année, une opération « Découvre le fruit de saison » est en place auprès des élèves de CE1 (pomme en septembre, clémentine en décembre, bananes en avril et abricots en juin). Sur ce principe, Intermarché et les Eco maires ont décidé de participer pendant la semaine Mouv’eat à une distribution de supports pédagogiques pour aider les professeurs à réaliser une leçon autour de la pomme. Le distributeur va également distribuer gratuitement une pomme et un dépliant ludique à chaque enfant accompagné de ses parents, le 14 novembre. Toutes ces manifestations sont organisées en lien avec le PNNS mais un couac subsiste sur le pain, à cause d’un manque de farine type 80. Moins raffinée que la farine type 55, elle est plébiscitée par le PNNS pour sa richesse en fibre. « Je suis dubitatif » a constaté hier un élu local qui n’a pas réussi à convaincre ses boulangers de travailler ce produit. « En théorie, cette farine devrait être moins chère car elle est moins travaillée. Or elle est beaucoup plus chère et introuvable ».
