La santé oui, mais le prix d'abord !
La dimension santé prend de l'ampleur dans les achats alimentaires des Français mais le prix reste déterminant. Ainsi entre les populations les plus démunies et les plus riches l'écart des quantités de fruits et légumes consommés est de 1 à 2 voire 3, comme l'a rappelé hier à l'occasion d'un colloque organisé par l'Institut français de la nutrition (IFN), Pierre Combris chercheur à l'Inra. En conséquence l’écart du taux de prévalence de l’obésité chez les adultes se creuse : 5% pour les catégories les plus hautes et les plus diplômées contre 20% pour les plus pauvres, sans diplômes. Pour remédier à cela, la nécessaire information doit s'accompagner d'incitation directe à consommer, par le biais de subventions par exemple, affirme le chercheur.