Aller au contenu principal

La Saline de Salies prête à mettre le turbo

La Saline de Salies-du-Béarn (Pyrénées-Atlantiques) est prête à produire plus pour l’IGP Jambon de Bayonne.
Lorsqu’elle a appris que les Salines de Mouguerre risquaient de fermer fin 2010, la Compagnie fermière de Salies-de-Béarn, qui gère les thermes et la saline de la ville, a tout de suite pris contact avec le Consortium du jambon de Bayonne, principal utilisateur du sel du bassin de l’Adour, pour proposer ses services. « Notre objectif est de tout faire pour aider le jambon de Bayonne, explique Daniel Boulin, directeur général de la Compagnie fermière. Il ne s’agit pas de business, mais d’éthique, car il serait dommage que cette filière sous IGP, dont l’image de marque est très forte, soit touchée par l’arrêt de la production de sel. » Des études sont en cours pour chiffrer le coût d’un investissement permettant de produire deux ou trois fois plus de sel qu’aujourd’hui. Celui-ci devrait avoisiner 2 millions d’euros. La Saline a extrait 1 200 t en 2009, qui ont été utilisées à 90 % pour le jambon de Bayonne. La capacité de l’usine est aujourd’hui de 1 400 t/an, mais la ressource est évaluée à 6 700 t/an.
Très riche en magnésium, le sel est extrait d’eaux souterraines, dont la densité est égale à celle de la mer Morte. « L’objectif du consortium est de passer de 30 000 à 50 000 jambons par semaine, reprend Daniel Boulin. Pour ma part, je me suis engagé à appliquer une politique tarifaire maîtrisée. Si nos coûts de production baissent grâce à une meilleure rentabilité de l’outil, cela se répercutera sur le prix final. »

Les plus lus

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

« La France importe déjà du Mercosur pour 1,92 milliard d’euros de produits agricoles et agroalimentaires »

Ingénieur de recherche en économie de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

conteneurs au port du havre
Mercosur : Produits laitiers, vins et spiritueux, ces filières ont-elles un intérêt à l’accord ?

Alors que la colère agricole retentit de nouveau, rallumée par l’approche de la conclusion d’un traité avec le Mercosur, la…

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio