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La Rouge des Prés se pomponne pour le SIA

La race, commercialisée sous la dénomination Maine Anjou pour l'AOC, reste relativement marginale.

Au cœur de toutes les attentions ces dernières semaines, la race Rouge des prés, qui fête ses 100 ans cette année, ne peut être comparée à la grosse artillerie du charolais ou du limousin. Aujourd’hui, parmi les 48 000 vaches de plus de deux ans qui composent la Rouge des Prés ce sont 210 troupeaux représentant 9 000 animaux qui sont en ABC Maine Anjou. En 2007, 1 300 bêtes agréées ont été abattues dont 1 100 vaches et 200 bœufs. Le poids minimum pour la vache est de 380 kg carcasse et 400 kg carcasse pour le bœuf. « C’est la troisième année de notre production sous AOC, rappelle Alberic Valais, directeur de l’ODG En 2003, l’AOC, ne pouvant reconnaître le nom d’une race, celle-ci s’est appelée Maine Anjou lors de la reconnaissance par l’Inao.. Les chiffres 2007 sont identiques à ceux de 2006. Nous sommes présents dans les GMS et pas dans le circuit de détail, les bouchers détaillants préférant une conformation comme la Blonde d’Aquitaine. Aujourd’hui, notre préoccupation, c’est de trouver de nouveaux débouchés par une dynamique commerciale nouvelle. »

Auchan, une assurance-vie

Effectivement, lorsqu’un seul acheteur, en l’occurrence Auchan, prend 95 % des volumes, c’est une assurance vie. Mais les éleveurs ne veulent pas s’endormir sur ces résultats et ils veulent trouver des marchés ailleurs, car la production est là et ne demande qu’à trouver preneur. Jusqu’au début 2008, c’est le groupe Terrena Viandes qui assurait la commercialisation. Depuis le 1 er janvier, l’ODG Maine Anjou repense sa commercialisation et a créé, sur un modèle presque identique à la Sica 4R pour le veau de l’Aveyron (IGP), une structure qui permette une distribution plus variée. C’est ADEMA (Animation, Développement, Engagement Maine Anjou) qui assure désormais la commercialisation de la Maine Anjou. « L’objectif est de se réapproprier la dynamique commerciale, explique Guillaume Lejal, directeur général d’Adema. Le constat fait par les éleveurs est que lorsqu’on veut vendre, il faut le faire avec ses tripes, s’impliquer totalement et ne parler que de la Maine Anjou. Cela suppose aussi de faire une synthèse de l’offre et de la demande, de gérer la PLV, les animations dans les magasins. » Mais la promotion ne s’arrêtera pas là. Tous les concours de la race qui ont lieu au théâtre foirail de Chemillé seront complétés par des démonstrations de sélection assistée par marqueurs, des débats sur la valorisation de la race par le produit, la maîtrise sanitaire et la recherche.

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