Aller au contenu principal

La Rouge des prés se lance en vente directe et sur le Net


> Domaine des Rues compte parmi les six fermes réalisant de la vente directe de Maine-Anjou.
Six producteurs qui élèvent cette race bovine labellisée AOP testent un nouveau mode de commercialisation pour mieux séduire les consommateurs.

La nouvelle a été officiellement annoncée fin février au Domaine des Rues, le berceau de la race bovine Maine-Anjou à Chenillé-Changé (Maine-et-Loire). Cette ancienne ferme modèle du Haut-Anjou du XIXe siècle, promoteur et conservateur de l'AOP Maine-Anjou, aujourd'hui appelée Rouge des prés, vient de recevoir le titre de « site remarquable du goût ».

Dans le même temps, une vente directe démarre à partir de six fermes dont celle du Domaine des Rues. Un site Internet, viandemaineanjou.com, pro-pose quatre caissettes de 10 à 15 kilogrammes dont les réserves à l'os (côte de bœuf, basse côte, filet à l'os, paleron à l'os), pièces rares (bavette, hampe, merlan, araignée, poire…), grande tablée (bourguignon, rouelle, pot-au-feu, rôti) et marmite angevine (bœuf carottes, rouelle). Des dégustations-ventes peuvent être organisées à domicile sur le même principe que ceux de l'œnologie afin de se familiariser avec les « codes » de la filière viande bovine. Aujourd'hui, les cent cinquante producteurs de l'AOP Maine-Anjou qui rayonnent essentiellement en Maine-et-Loire, Mayenne, Loire-Atlantique, Sarthe et plus confidentiellement en Deux-Sèvres et Ille-et-Vilaine offrent un potentiel de trente animaux abattus par semaine. Ces viandes sont commercialisées par la société Adema, créée en 2008. Elle approvisionne la grande distribution et les chaînes de restauration comme Hippopotamus.

Dans le cadre de la vente directe, une bête par semaine âgée de cinq ou six ans pour les vaches allaitantes ou au moins de trente mois pour les bœufs est conduite à l'abattoir Charal dans la Sarthe qui respecte le cahier des charges exigeant de l'AOP. Les carcasses après une période de maturation d'au moins dix jours sont transformées dans l'atelier de découpe Presta'viandes de Renazé (Mayenne). Marie-Dominique Guihard

Les plus lus

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

« La France importe déjà du Mercosur pour 1,92 milliard d’euros de produits agricoles et agroalimentaires »

Ingénieur de recherche en économie de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

conteneurs au port du havre
Mercosur : Produits laitiers, vins et spiritueux, ces filières ont-elles un intérêt à l’accord ?

Alors que la colère agricole retentit de nouveau, rallumée par l’approche de la conclusion d’un traité avec le Mercosur, la…

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio