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La révolution agricole n’attendra pas les ruptures technologiques

« Produire plus et mieux » était le fil rouge des 4 e rencontres parlementaires sur l’Agriculture durable. La question était cette année : « Vers une agriculture recentrée sur ses fonctions alimentaires ? » D’éminents représentants du monde politique, de la recherche et de l’industrie d’amont (BASF, Monsanto) y ont répondu lundi devant un public clairsemé à la Maison de la Chimie à Paris. L’idée de « produire plus » écartait peut-être d’emblée les associations adhérentes d’Alliance pour la Planète (dont Action consommation, la FNAB…), qui n’avaient pas été pas été conviées à intervenir et qui ne se sont pas manifestées. Pour autant, la présentation des « outils pour la révolution agricole du xxi e siècle », dans l’après-midi de cette journée, tendaient à montrer que les évolutions vont dépendre de décisions politiques et de règlements. Parmi les outils figurent des « ruptures technologiques » :

- des céréales qui seront (éventuellement) capables de fixer l’azote de l’air, comme des légumineuses ;

- la frappe chirurgicale (sic) en protection des plantes, grâce à des molécules qui ciblent telle réaction biologique dans l’ennemi des cultures ;

- des produits de protection des plantes qui n’auraient plus besoin de solvants organiques ;

- du maïs et du soja plus tolérants à la sécheresse ou économes en azote.

Ces outils n’étant pas pour tout de suite, Marion Guillou, p-dg de l’INRA, a prôné les « démarches d’organisation », les « approches globales » et la « gestion territoriale » par bassin agricole. Exemples : des filières pour les mélanges de variétés, réputés plus robustes face aux maladies; la relance des cultures protéagineuses. Antoine Herth, député du Bas-Rhin, a conclu en suggérant de tenir compte des potentiels agronomiques et de valoriser les initiatives de terrain.

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