La rentabilité, une question de taille ?
Aléas climatiques, volatilité des marchés mondiaux, variations de parités monétaires et décisions politiques (embargo russe notamment)… De nombreux facteurs ont pesé sur les comptes de résultats de l'industrie agroalimentaire en 2014. Conséquence : un tassement de la rentabilité du secteur pour la troisième année consécutive, constate le 3e observatoire du Crédit agricole. Malgré les allègements des charges portés par le CICE, des surcapacités industrielles et un manque de compétitivité sont mis en avant pour expliquer le faible niveau de rentabilité de certains secteurs comme l'abattage, la volaille (en dehors des leaders) ou encore les produits laitiers. Plus grave pour l'avenir, le Crédit agricole souligne que les IAA investissent à un rythme moins soutenu que précédemment : l'équivalent de 18 % de la valeur ajoutée de l'année versus 31 % sur la période 2009-2011 qui avait connu des opérations importantes de croissance externe.