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La réforme du vin avance lentement

Les discussions à 25 sur la réforme du secteur du vin avancent lentement, et plusieurs États ont encore souligné lundi qu'ils étaient opposés à une réforme dont l'arrachage massif de vignes serait l'élément clé. La majorité des ministres de l'Agriculture - qui discutaient pour la deuxième fois lundi des « pistes » présentées en juin par la Commission pour éliminer la surproduction européenne de vin et rendre le secteur plus compétitif - ont souligné qu'ils étaient favorables à une réforme de fond. Selon des sources européennes, une douzaine d'États, dont les principaux pays producteurs que sont la France, l'Espagne et l'Italie, ont réaffirmé lundi que l'arrachage massif de vignes ne devait qu'être qu'un « outil». La commissaire à l'Agriculture Mariann Fischer-Boel a rappelé qu'un objectif de la réforme était de permettre « aux viticulteurs qui ne peuvent faire face à la concurrence de quitter dignement le secteur ». Mais les conséquences de l'arrachage sur le paysage et même sur l'identité historique des régions touchées doivent être traitées, a-t-elle estimé. La commissaire a proposé en juin de redynamiser le secteur, en procédant à l'arrachage de 400 000 ha, soit 12 % de la surface viticole actuelle. Elle propose de compenser cet arrachage par des aides européennes pouvant aller jusqu'à 2,4 Mds EUR. La France et les autres grands producteurs refusent notamment de supprimer les « outils de gestion du marché» que sont la distillation de crise ou encore les « droits de plantation ». Les ministres, qui se retrouveront la semaine prochaine en Finlande pour une réunion informelle, plancheront à nouveau sur le dossier de la réforme viticole en octobre. Les propositions définitives de réforme sur le vin de la Commission semblent toujours pouvoir être présentées en janvier ou février 2007.

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