La progression des huiles bio fait le bonheur des spécialistes

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Publié le 7 novembre 2006 - Par Franck Jourdain

La société Jules Brochenin (27 millions d’euros de CA) a triplé ses capacités dans la Drôme mais également en Andalousie où elle se développe en joint-venture. La société a exposé ses objectifs lors du dernier SIAL.

Pour accompagner la forte progression en France des ventes en grande distribution d’huiles issues de l’agriculture biologique au premier semestre 2006 (+ 18,7 % en olive, + 3,5 % en tournesol, + 5,4 % en palme), la société Jules Brochenin SA, dont le siège est à Paris et qui travaille exclusivement en B to B, vient d’investir massivement dans ses usines de trituration. D’abord à Tulette (Drôme), berceau de l’entreprise familiale où des travaux échelonnés entre 2003 et 2006 ont permis de tripler les capacités de production. Puis en Andalousie, dans une des deux huileries exploitées sur place en joint-venture par Jules Brochenin SA pour doubler les capacités en huile d’olive biologique.

Désormais, la société dispose des outils pour renforcer sa croissance et ses parts de marché. Jules Brochenin SA occupe le premier rang en vente d’huiles d’olive bio en France avec 51,5 % de parts de marché, comme en Europe. Son leadership concerne également le marché des huiles de palme bio en Europe : 100 % de Pdm en Suisse, 85 % en Espagne, 79,4 % en France…

Au total, Jules Brochenin SA a commercialisé l’an passé 9 000 tonnes d’huiles biologiques diverses, selon son directeur général, Diego Garcia. Son CA a atteint, en 2005, 27 millions d’euros réalisés à 70 % en France et 30 % dans l’Union européenne. Elle emploie 29 salariés. « Nous travaillons pour tous les intervenants du marché, la GMS, les magasins spécialisés et les transformateurs de la bio », précise Diego Garcia. Avec une stratégie particulièrement efficace : la maîtrise des sourcings partout dans le monde lui permet non seulement de travailler des huiles, son métier historique – encore 80 % des ventes NDLR-, mais d’élargir sa gamme aux produits bio connexes.

Le palme s’utilise en huile et se décline sous la forme de margarine ou d’ingrédient pour la transformation. Le sésame se vend en huile et a ses aficionados en pâte à tartiner (tahin), gomasio (ingrédient à saupoudrer sur un plat), croquants (barres de sésame), etc. Sur les croquants, là encore Jules Brochenin arrive en tête des opérateurs européens avec 5 millions d’unités vendues en 2005.

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