La production française de miel devrait augmenter de 54,4 % en 2022 sur un an selon les estimations de l’Association de développement apicole (Ada) France, en partenariat avec le réseau des Ada et le concours financier du programme apicole européen et d’InterApi, publiées fin octobre. Ils évaluent la production à 30 572 tonnes avec des quantités importantes de miel d’acacia (4931 tonnes), de colza (3 786 tonnes) et de fleurs de printemps (3 783 tonnes) mais moins de tilleul (660 tonnes) et de sapin (485 tonnes).
Le redoux d’automne compense la saison estivale
Cette année est annoncée comme “très bonne” en comparaison avec l'année 2021 qui a été “catastrophique”. Le début de cette saison a été caractérisé par des miellées de printemps “bonnes voire très bonnes”. La sécheresse et les chaleurs de cet été y ont mis un terme. Les miellées étaient plutôt moyennes, courtes et localisées. La présence de frelons asiatiques sur certains ruchers a marqué la fin de saison. Elle s’est d’ailleurs achevée plus rapidement. En revanche, entre septembre et octobre un redoux a été constaté dans quelques régions. Des récoltes tardives pourraient venir en complément.
D'importantes disparités
A noter qu'il existe de fortes disparités entre les régions. L'Auvergne-Rhône-Alpes occupe de loin la première place, suivie de la Bourgogne-Franche-Comté puis de la Nouvelle-Aquitaine et du Grand-Est. Cependant, c’est le Centre-Val-de-Loire qui a vu sa production presque doubler au printemps. A l’inverse, la saison est particulièrement mauvaise pour la Corse, le sud de la région Paca et l’Occitanie.
