Aller au contenu principal

La production de pêches serait stable en 2007

Sans accident climatique de dernière minute pour affecter gravement un des bassins de production, la récolte européenne de pêches et de nectarines devrait être sensiblement conforme à celle connue en 2006. Les prévisions délivrées hier jeudi à Perpignan lors d’Europêch font en effet état d’une production totale estimée à 2,90 millions de tonnes pour 2007 contre 2,87 millions de tonnes l’an dernier, récolte toutefois supérieure à la moyenne 2001-2006 d’une grosse centaine de milliers de tonnes.

Si les pêchers n’ont pas été affectés par les périodes sèches du début de l’année, contrairement à l’abricot, le marché semble, lui, plus aléatoire notamment en fin de campagne.

« Nous avons constaté ce genre de déséquilibre l’année dernière avec un effondrement définitif des cours des deux produits à partir de la mi-août » détaille Éric Hostanou, de la chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales, « et ce n’est pas un phénomène nouveau puisqu’il survient chaque année depuis 2001. » Parmi les hypothèses avancées pour tenter d’expliquer ce curieux phénomène, le technicien avance une surproduction structurelle favorisée par la mise en place de vergers constitués de « variétés tardives de plus en plus productives », mais également le retrait anticipé des pêches et nectarines des rayons de la grande distribution, phénomène qui plombe également les fins de campagne melon en septembre.

Le risque est donc grand que les producteurs se concentrent sur la période lors de laquelle les prix sont plus soutenus, juin et juillet, avec son corollaire inévitable, un encombrement du marché sur ce créneau… Malgré le recul très sensible des producteurs espagnols, compensé par la production grecque, la récolte devrait donc se stabiliser, à moins que « la nouaison soit moins bonne que prévue, ce qui semble être le cas depuis quelques jours. » Tandis que les consommateurs raffolent de fruits de gros calibre aux joues rouges offerts par les variétés les plus récentes et que l’offre est essentiellement composée de variétés traditionnelles plutôt petites, l’abricot devrait en revanche enregistrer un recul très net avec près de 80 000 tonnes de moins pour une production européenne estimée à 514 000 tonnes. Principal responsable, l’hiver qui n’en fut pas un, provoquant moult désordres notamment à la floraison en France, voir le gel dans le Sud-Est.

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

Anvol analyse volailles
Poulet : la hausse de 3,7 % de la production française ne suffit pas pour répondre à la demande

La consommation de volailles, et en particulier de poulet, poursuit sa progression amorcée depuis plusieurs années. Les achats…

Dinde en élevage
« La production de dinde est stable en 2025, c’est une bonne nouvelle »

Après plusieurs années de recul, la filière dinde semble retrouver de la stabilité dans les abattages en France. Malgré une…

Les prix des œufs arrêtent leur progression en Europe avant les fêtes

L’évolution des prix des œufs français, au 12 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois…

Courbe de prix du beurre
L’Europe n’a jamais autant produit de beurre sur un mois de septembre

Le dynamisme de la collecte laitière européenne s’est traduit par une nette hausse des fabrications de beurre dans l’Union…

Avion de la présidence française à Pékin
Agroalimentaire : quels résultats de la visite d’Emmanuel Macron en Chine ?

Emmanuel Macron est rentré de Chine où l’accompagnaient la ministre de l’Agriculture et des industriels des secteurs laitiers…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio