La première mise en marché, l’enjeu n°1 d'Interfel
« Interfel a la volonté de restaurer par tous les moyens le dialogue professionnel sur toutes les questions même si on ne les réglera pas toutes. Il n'y aura pas de tabou, pas de sujet interdit», a déclaré hier Gilles Vignaud, président de l’interprofession des fruits et légumes frais, à l'occasion d'un bilan du comité stratégique d’Interfel, le 9 février. Concernant le plan d'action de relance de l'interprofession, qui doit être bouclé avant l'assemblée générale du 25 avril, Gilles Vignaud assure que l'enjeu n°1 sera la première mise en marché. Avant un retour vers une interprofession économique (avec accords interprofessionnels et reprise des travaux sur la segmentation), « nous allons tous construire ensemble le cadre de la première mise en marché et nous allons réussir», a-t-il assuré. Et d'ajouter : « j'irai au bout des choses et j'ai Jérôme Bédier (ndlr : président de la FCD) avec moi dans ce projet». Le président d'Interfel assure qu'il y a unanimité dans la filière pour dire que l'enjeu repose bien là, même si du côté des producteurs tous ne sont pas convaincus que c'est à l'interprofession de définir le cadre de la première mise en marché. L'autre chantier prioritaire porte sur la mise en place d'un observatoire des prix et surtout des volumes. Un groupe de travail a été mis en place avec le SNM pour améliorer la transparence sur les volumes mis en marché. Enfin, les deux autres chantiers sont : compléter l'audit de compétitivité sur les fruits et légumes vers l'aval (une demande dans ce sens a été faite au cabinet de Dominique Bussereau) et réaliser une évaluation du plan 2000-2006.