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La pomme de terre d’industrie se porte mieux

Le Groupement Interprofessionnel pour la Valorisation de la Pomme de Terre (GIPT) s’est fixé comme objectif prioritaire de « développer la filière française en renforçant ses avantages comparatifs ». C’est ce qu’a déclaré Didier Lombart, son président, le 13 mars dernier à Paris à l’occasion de son assemblée générale. Parmi les priorités, l’autorisation du transport à 44 tonnes et l’harmonisation des autorisations d’utilisation de certains fongicides entre pays voisins. Côté marché, tous les indicateurs sont au vert. « La production française reprend de la vigueur », soulignait Didier Lombart. La hausse des fabrications à base de pommes de terre amorcée en 2004-2005 se poursuit notamment dans le segment des frites et spécialités surgelées. La fermeture d’une usine hollandaise de McCain en juin 2006 et le rapatriement des productions à Matougues (51) y est pour quelque chose. Seule exception à cette conjoncture favorable : les produits déshydratés qui atteignent leur plus bas niveau depuis dix ans.

Import en hausse

En 2006-2007, l’approvisionnement des usines de transformation (féculeries y compris) s’est élevé à 1,2 Mtonnes (+ 9,8 %). L’importation de tubercules est en hausse et représente 22 % contre 18 % l’an passé. 429 000 tonnes ont été également exportées (+7,3%). La production de produits finis s’élève à 592 547 t (+60 000 t), augmentation essentiellement due au développement du marché des frites et spécialités surgelées. Par contre, le déficit de la balance commerciale des produits finis s’accroît, que ce soit en volumes (270 000 tonnes) ou en valeur (-198 M EUR). De son côté, la filière « fécule » ne dispose pas de beaucoup de visibilité sur l’après 2009. D’après Marie-Laure Empinet de chez Roquette, « un papier de fuite » de la Commission fait état d’un nouveau régime pour l’amidon dès 2011 avant une libéralisation totale en 2013. Néanmoins, se pose dès aujourd’hui l’attractivité d’une culture spécialisée comme la pomme de terre sur les céréales. Une des raisons pour laquelle on note pour cette campagne une plus grande contractualisation des industriels.

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