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La part de l’alimentaire en baisse

Les fluctuations de prix des produits alimentaires n’ont qu’un effet limité sur le budget des ménages car leur part est en régression constante dans ce budget. Entre 1980 et 1988, elle passe de 21,4 % à 19,7 %. Les pondérations retenues pour le calcul de l’indice général des prix prennent en compte ce recul.

En 1989, l’alimentation apparaît comme le plus faible des trois grands types de poste du budget des ménages. Son poids est de 23,4 % dans l’indice général des prix contre 33,3 % pour les services et 43,3 % pour les produits manufacturés. Ensemble, les trois postes les plus importants au plan alimentaire (viandes et poissons, fruits et légumes et boisson) pèsent à peine plus que les dépenses relatives au logement.

Ces pondérations permettent de mesurer l’effet spécifique d’une hausse des prix alimentaires sur l’inflation. Leur impact est relativement modéré : 1 % de hausse des prix alimentaires induit une progression d’environ 0,2 % de l’inflation. Autrement dit, si les prix alimentaires était les seuls prix de détail à augmenter et que cette augmentation soit de 10 % l’indice des prix s’élèverait de 2,3 %.

Il faut noter qu’une forte progression des prix alimentaires est aussi constatée dans d’autres pays de la Communauté. Elle y apparaît plus irrégulière et de moindre ampleur. De juin 1988 à juin 1989, la hausse était de 2,7 % en RFA et de 5,6 % au Royaume-Uni contre 4 % en France. Il faut également remarquer qu’elle n’a pas les mêmes répercussions sur l’inflation qu’en France. Sur la période récente, les prix alimentaires sont assez nettement modérateurs au Royaume-Uni (inflation sur 12 derniers mois connus : + 8,3 %), relativement neutre en RFA (inflation : + 3,3 %), alors qu’ils sont accélérateurs d’inflation en France (inflation : +3,5 %).

Rédaction Réussir

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