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La nouvelle donne de l’étiquetage alimentaire

Près de 25 % des consommateurs ne regardent pas les étiquettes des produits qu’ils achètent, en dehors de la DLC, relativise Pascale Hebel, du Credoc. Ils ont en effet moins peur des risques sanitaires aujourd’hui (23 %) qu’en 2000 (30 %) et sont plus attachés aux messages portant sur la santé. Pourtant 25 % ne font pas la différence entre un glucide, un lipide et un protide.

Un taux, certes, important, mais qui ne doit pas faire oublier que 75 % lisent les étiquettes et différencient les nutriments. Pour ceux là, les distributeurs ont inventé des étiquettes informatives, qu’ils testent sur leurs MDD. Auchan a créé un étiquetage en face avant de ses plats cuisinés, indiquant les calories, les taux de glucides, matières grasses et sel, et ce que le plat apporte, par rapport aux AJR Apports journaliers recommandés.. A l’arrière, un tableau indique ce qu’il est recommandé de manger chaque jour en fruits et légumes, féculents, protéines… et ce qu’apporte le produit parmi ces nutriments.

Les informations sur le portable ?

Casino, de son côté, a décidé de faire figurer l’indice carbone de ses produits, mais juste avec « un chiffre et une couleur ». « Le consommateur exige une simplification et des repères pour situer l’information environnementale, explique Yves David, le “Monsieur Carbone” de Casino. N ous donnons donc une couleur et une règle graduée sur l’emballage qui permette de se situer sur une échelle alimentaire. Nous indiquons aussi la recyclabilité du produit. »350 références devrait être ainsi étiquetées d’ici fin 2009. Leclerc, enfin, note que certaines initiatives peuvent s’avérer contre-productives. L’enseigne avait indiqué « maïs conventionnel non OGM », sur ses barres céréalières Repère. Une mention qui n’avait entraîné aucun retour des consommateurs, mais attiré les fraudes qui voulaient savoir si l’allégation était exacte. L’expérience a été arrêtée. Enfin, le problème général réside souvent dans la petite taille de l’étiquette. De nouvelles solutions technologiques sont actuellement testées pour envoyer les informations sur le téléphone portable du consommateur ou sur des bornes en magasins.

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