La hausse des cours du blé s’accélère
A la suite de la publication du rapport de l’USDA sur l’état des productions et les prévisions de stocks finaux de céréales, le marché à terme de Chicago s’était fortement redressé lundi en maïs, plus modérément en blé Le marché à terme Euronext s’était aligné sur cette tendance et le marché physique français du blé et de l’orge avait entrepris un redressement de l’ordre de 2 à 3 euros/tonne (voir notre édition d’hier). Cette orientation s’est confirmée durant la journée de lundi, tant pour le papier que pour le physique qui prenait encore 4 points de hausse.
Mardi matin, le blé standard rendu Rouen cotait 146 euros/tonne retrouvant les hauts cours de novembre. L’orge fourragère ayant progressé plus sagement, affiche 143 euros rendu Rouen. Il n’y a pas de séance de bourse à Chicago lundi en raison du Martin Luther king day et l’on observera avec intérêt l’évolution des cotations de la place américaine ce mardi. Les premières informations font état d’une confirmation de la fermeté du maïs mais d’une légère détente du blé. Il convient de rester prudent vis-à-vis de cette brutale et forte hausse du marché physique qui ne traduit pas forcément une relance des affaires, mais démontre l’extrême volatilité des marchés, cette campagne.
Le maïs a lui aussi progressé mais tous ces nouveaux cours revêtent un certain aspect nominal vu le peu d’affaires marquées ; le rapport de l’USDA avait provoqué aussi une hausse du soja ressentie en France par le colza. En raison de l’abondance de textes, nous reportons à notre édition de demain le détail des estimations formulées par l’USDA.