La grippe aviaire n’a pas affecté l’image de l’œuf
Seulement 15 % des Français sont « plus réservés » à l’égard des œufs en raison de l’épidémie de grippe aviaire. C’est l’un des enseignements qui ressort d’un sondage quantitatif réalisé en octobre et novembre auprès de 1 001 personnes par BVA pour le Comité national de promotion de l’œuf. Cette enquête présentée mardi dernier lors de l’assemblée générale du CNPO montre que les craintes sanitaires sont peu -ou plus- présentes à leur esprit. Les appréciations portées par les Français sur l’œuf sont au contraire très positives. Ils sont 99 % à estimer que l’œuf est une denrée « facile à préparer, » 94 % que c’est un produit « naturel » et 82 % que c’est un produit « plein de vitamines ».
C’est sur l’aspect diététique que certains consommateurs expriment le plus de réserves. L’idée que les œufs participent activement au mauvais cholestérol est souvent admise et constitue l’un des principaux freins à la consommation régulière. Il reste que l’œuf est l’un des produits alimentaires les plus couramment achetés (86 % d’acheteurs, dont 50 % d’acheteurs réguliers) et bénéficie du grand avantage d’être considéré comme un aliment peu onéreux et riche en protéines.
« La marque moins opérante qu’ailleurs »
« Sur ce marché, la marque est moins opérante que dans d’autres secteurs », ont observé les réalisateurs d’une autre étude BVA, quantitative celle-là, réalisée en face-à-face avec des consommateurs à Paris et à Tours. Le critère prix est déterminant et les MDD bénéficient également d’une bonne image».
Les différents constats tirés par ces deux études devraient amener les professionnels de l’œuf, qui fêtent cette année « 10 ans de communication » à poursuivre les campagnes sur l’axe « nutrition et santé » : actions du centre de documentation sur l’œuf (réponses téléphoniques, diffusion de dépliants d’information), diffusion de brochures sur le thème « nutrition et santé » auprès du public médical et enseignant, présence sur les salons professionnels et grand public comme le salon de l’agriculture. Le site internet du CNPO (www.œufs-asso.com ou www.cnpo.fr) vient pour sa part d’être relifté.
Les Français consomment l’équivalent de 250 œufs par habitant et par an, soit 15 milliards. Mais c’est la consommation des ovoproduits (omelettes prêtes à cuire, œufs durs en barres, œufs pochés prêts à l’emploi, etc..) qui compense la baisse des ventes des œufs à coquille (2 % à 3 % par an),