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La gestion de la pollution, une préoccupation qui monte

On ne serait guère étonné si le salon Pollutec, qui ouvre ses portes demain et jusqu’au 1er décembre prochain à Lyon Eurexpo rencontrait un franc succès, tant les préoccupations environnementales et de développement durable ont progressé ces dernières années dans l’agroalimentaire. Une bonne partie des exposants à cette biennale s’adresse d’ailleurs directement ou indirectement à l’agriculture ou à son aval : traitement de l’eau, traitement des déchets, valorisation des matières premières, équarrissage, traitement des gaz polluants, désodorisation, études et mise en place de politiques d’achat responsable, etc. Le Salon international des équipements, des technologies et des services de l’environnement note que plus de 10 % des visiteurs provnaient du secteur agroalimentaire lors de la dernière édition. Ces quelques chiffres permettent de mieux comprendre pourquoi : les IAA consomment 5,1 millions de tonnes équivalent-pétrole (tep) soit plus de 13 % de la consommation énergétique des secteurs industriels, selon le ministère de l’Industrie-Sessi ; elles émettent 12,2 millions de tonnes de CO2 soit 12 % des émissions de l’industrie manufacturière selon le Citepa ; et génèrent 43 millions de tonnes de déchets dont 65 % valorisés en alimentation animale selon l’Ademe. Quant au montant des dépenses des industries alimentaires (de 100 salariés et plus) pour protéger l’environnement, il s’élève à 463 millions d’euros, soit 0,5 % de leur chiffre d’affaires. La moitié de ces dépenses est liée au paiement des redevances, cotisations et taxes et un quart, soit 113 millions d’euros (près de 5 % de l’ensemble des investissements) correspond à des investissements pour des équipements dédiés à la protection de l’environnement (90 millions d’euros) et des procédés plus propres (23 millions d’euros).

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