La France soutient les cours du blé à Chicago
Le cours du blé à Chicago a progressé hier, dans le sillage des marchés européens, eux-mêmes soutenus par de faibles exportations françaises. FranceAgriMer a annoncé prévoir une chute des expéditions hexagonales de blé tendre de 15,6 % vers l’Union européenne et de 62,8 % vers les pays tiers, ce qui a apporté de la fermeté aux marchés européens et s’est traduit par de meilleurs prix à Chicago.
Le maïs a un peu profité de la hausse du blé, au moment où les premières moissons s’avèrent mitigées aux États-Unis. La revalorisation a toutefois été limitée par des cours du pétrole souffrant de la hausse des stocks hebdomadaires d'essence et de produits distillés aux États-Unis, ce qui a aussi pesé sur le soja.
L’oléagineux, dont les premières moissons doivent débuter la semaine prochaine, continue de souffrir des très bonnes perspectives de récoltes aux États-Unis. Les ventes ont été surtout effectuées par des fonds d'investissements qui veulent liquider leurs positions pariant sur une hausse des cours.
Le maïs livraison décembre a terminé à 3,3175 $ contre 3,30 $ mardi. Le blé pour décembre a repris 2 cents pour s’installer à 4,03 $, tandis que le soja pour novembre a reculé de 1,25 cents à 9,4275 $.