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La Fourme de Montbrison veut s'affirmer

La petite sœur de la Fourme d'Ambert parie sur des opérations de communication.

Bien qu'elle dispose depuis trois ans d'une AOC spécifique, la Fourme de Montbrison continue à subir l'ombre de la Fourme d'Ambert. En 2004, 5 500 tonnes de ce fromage à pâte persillée étaient fabriquées, tandis que les trois fromageries productrices de Fourme de Montbrison généraient 510 tonnes.

Pour rétablir l'équilibre, le président du Syndicat du fromage ligérien, Paul Duchampt, compte sur des opérations de communication « l'AOC a donné de grands espoirs aux 180 producteurs de lait de notre fourme et aux 75 salariés des fromageries, mais si personne n'identifie notre spécificité, ça ne sert à rien d'avoir bataillé pendant 14 ans pour avoir notre propre appellation ! C'est pourquoi nous avons engagé en 2004 une stratégie de communication reposant sur la distribution de brochures, la mise au point de recettes et son intégration à la route de la Fourme».

Ces opérations sont pour le moment essentiellement supportées par le département de la Loire, qui vient d'apporter une subvention de 32 900 € au syndicat.

Le département est partenaire des fabricants et producteurs agréés depuis 1988 et son président, Pascal Clément, est un fervent défenseur de la Fourme de Montbrison.

Son soutien est particulièrement précieux à l'heure actuelle puisqu'il participe à une série de discussions du Conseil régional de Rhône Alpes, qui détermineront le montant des nouveaux fonds accordés au syndicat de la Fourme ligérienne. Celui-ci demande près de 3 millions d'euros de subventions sur 4 ans dans le cadre d'un programme intégré de développement agricole (PIDA).

Dans l'attente des budgets

Et la teneur des actions de communication de 2005 dépendra presque exclusivement de la décision finale, « les cotisations des adhérents ne nous permettent pas d'engager d'opération de communication d'importance, comparable à celles qui sont engagées par le syndicat de la fourme d'Ambert (50 000 à 80 000 € de cotisation par an). Nous devons donc nous adapter au budget que voudra bien nous accorder la région. Celui-ci pourrait être renforcé par l'Europe et l'Etat, mais c'est impossible à prédire » conclut Paul Duchampt.

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