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La FNICGV réclame des assouplissements

Dans un courrier aux autorités françaises, la Fédération nationale de l’industrie et des commerces en gros des viandes (FNICGV) dégage plusieurs «points essentiels à modifier impérativement avant adoption». Elle réclame le maintien de trois étages pour le transport des porcs, soulignant que 95 % du parc de camion est construit sur ce modèle. Nicolas Douzain, directeur de la fédération, pense disposer de «suffisamment d’arguments» pour obtenir gain de cause. «Ce critère ne repose sur aucun élément scientifique», souligne-t-il. Concernant l’arrêt entre deux cycles, la FNICGV veut un «strict calage avec la législation sociale» relative au transport (8 h) et/ou une dérogation pour les transports avec deux fois deux chauffeurs. Les expéditions en vif vers l’Italie du Sud ou la Grèce et les importations en vif d’Ecosse sont particulièrement concernées. «12 h d’arrêt, c’est un tiers de durée de transport en plus», souligne le courrier. Les définitions A1 et A2 doivent être modifiées de façon à les «caler sur des cycles complets». Sur le plan administratif, les procédures sont jugées «extrêmement lourdes». La fédération professionnelle demande de supprimer l’obligation de prévenance des services vétérinaires 48 h avant tout transport, d’épargner les abattoirs d’un devoir de contrôle systématique du temps de transport de chaque animal, de retenir un déclenchement des procédures longue durée uniquement en cas de transport supérieur à un cycle ou de franchissement de frontière.

D’autres problèmes techniques sont soulevés. La FNICGV refuse que les abattoirs s’approvisionnant sur le territoire national soient concernés par la réglementation sur les longs trajets. Selon elle, la durée de séjour dans les centres de rassemblement doit être fixée à 4 h et non 6 . L’âge déterminant l’aptitude des veaux au transport doit être de 10 jours et non 14. Une exception est à prévoir pour permettre aux abattoirs s’approvisionnant directement à la ferme de ne pas passer par un centre d’allottement en vue de «remettre les compteurs à zéro».

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