La FNCBV toute proche de Coop de France
La Fédération nationale de la coopération Bétail et Viande (FNCBV) est à deux doigts d’intégrer Coop de France. Lors de son congrès les 11 et 12 octobre à Saint Malo, elle soumettra au vote de ses adhérents un protocole de fusion. La FNCBV deviendra alors la section Bétail et Viande de Coop de France. « Ce projet préserve notre autonomie d’expression politique et de gestion », a assuré le président Jean-Michel Fritsch, mardi. Le rapprochement des deux structures s’inscrit dans un mouvement plus large. Au printemps dernier, la Fédération nationale des coopératives de production et d’alimentation animales (Syncopac) a lancé le mouvement. La Fédération française des coopératives agricoles de collecte, d’approvisionnement et de transformation (FFCAT) suivra à la fin du mois, puis le Syndicat national des déshydrateurs de France (SNDF). Tout doit être prêt avant une assemblée de Coop de France, le 7 décembre. La structure comportera deux piliers, l’un végétal, l’autre animal.
Pour la FNCBV, l’intérêt d’une telle fusion est de renforcer l’expression politique de ses métiers, de mobiliser davantage d’expertise au service de chaque maillon de la filière, d’être plus performant dans le conseil, le service apporté aux adhérents, mais aussi et surtout, de réaliser des économies. « L’argent récupéré sera redéployé dans d’autres directions », a signalé Jean-Michel Fritsch, qui prévoit de conserver un budget identique. Une des nouveautés de la future organisation est la possibilité d’intégrer des directeurs de groupements de producteurs ou d’entreprises coopératives dans les quatre collèges, qui remplaceront les actuelles sections (Bovins, Ovins, Porcins, Entreprises d’abattage et de transformation). Cette possibilité n’est toutefois pas offerte au collège Ovins.
Le congrès de la FNCBV sera centré sur trois grands thèmes. L’un d’eux est de « faire gagner ensemble » les producteurs et les entreprises. Autre thème : redonner à l’élu professionnel le goût de s’investir dans l’entreprise coopérative. La FNCBV souhaite rénover la gouvernance des organisations. Enfin, elle veut obtenir « plus de lisibilité » de la part des pouvoirs publics.